terça-feira, 20 de março de 2012

Il faut comprendre et sauver

"On le voit, toute réflexion sur le mythe engage notre modernité, puisque nous nous trouvons à ce moment de l´Histoire où le récul est suffisant pour pouvoir considérer de l´extérieur le mythe en tant que tel: il apparâit alors comme extraordinairement contemporain, si nous prenons garde, comme nous y engage Ricouer, à considerer dans le mythe ce qu´il détient de profondément symbolique, mariant sans effort ces contraires que la pensée logique déclare incomplatibles. En cela, justement, la pensée mythique est le reflet inattendu des découvertes de la science d´ajourd´hui: les théories de M. Planck et la physique quantique postulent des niveaux differents de la réalité, permettant à la pensée de quitter les ornières de la logique binaire dans la perpective d´une interprétation unitaire de l´universe. Qui s´étonera alors de ce qu´un G. Durand revendique une nouvelle attitude herméneutique tenant compte de la nature particulière d´un langage autre? Il faut, dit-il, 'abandonner le dualisme langagier (...) pour un langage (...) plus discontinu, tantôt ceci, tantôt cela, autant guidé par la synchronicité du présent que par le passé causal'. Et de préciser que 'le langage n´est donc pas antithétique, comme le croit la philosophye de Socrates à Hegel, il est à la fois métaleptique (...) et métabolique, c´est-à-dire répétitif et différentiel à la fois'" (André Siganos, em Le minotaure e son mythe).

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